La saison 2011-2012 commence au rythme de l’Espagne avec l’exposition de rentrée du musée de l’Orangerie consacrée au tournant du XXe siècle. Plus d’informations.
« Si les peintres du Siècle d’or espagnol sont bien connus du public français, c’est sans doute moins le cas des artistes de la période charnière entre les XIXe et XXe siècles, à l’exception, peut-être, de Sorolla. Ils furent nombreux pourtant, comme Zuloaga, Casas, Camarassa ou Rusiñol, à séjourner longuement à Paris et à exposer régulièrement aux Salons. Cette génération a ouvert la voie à ceux qui allaient devenir des géants de l’Histoire de l’art : Dalí, Miró et Picasso.
Le parcours exalte deux visions de l’Espagne. Une Espagne noire, dont Zuloaga et Solana sont les meilleurs représentants, et une Espagne blanche magnifiée par la palette lumineuse et chatoyante de Sorolla. Entre ces deux sensibilités et dans le foisonnement des mouvements artistiques qui se superposent à l’orée du XXe siècle, l’exposition montre qu’en constante relation avec Paris, capitale de la peinture nouvelle, la plupart de ces artistes adoptent de nouveaux langages, mais restent aussi les héritiers de Greco, Ribera, Goya en préservant leur part d’hispanité. »
Commissariat
Guy Cogeval, président des musées d’Orsay et l’Orangerie
Pablo Jimenez Burillo, directeur de la FUNDACIÓN MAPFRE à Madrid
Marie-Paule Vial, directrice du musée de l’Orangerie
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