En restauration depuis 1998, les dix toiles du « Chemin de Croix » de la Cathédrale de Verdun vont réintégrer leur lieu d’origine prochainement. A cette occasion, le service de la conservation des monuments historiques de la Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine a lancé une étude sur ces toiles dont la provenance n’est pas documentée. Par comparaison stylistique, il est possible de les dater du XVIIe siècle et de les attribuer à un atelier espagnol. Le cycle à l’origine composé de quinze toiles est acquis en 1830, par l’évêque de Verdun, Mgr d’Arbou, pour être placé sur les piliers de la nef. Fortement endommagées pendant la première guerre mondiale, seules dix toiles sont conservées et reléguées dans la salle capitulaire. Les cinq autres sont considérées comme « disparues ».
Même si la probabilité est faible, la question du devenir des cinq toiles « disparues » du Chemin de Croix de la cathédrale de Verdun mérite une réflexion. Nous lançons donc une sorte d’avis de recherche, ainsi qu’une invitation aux amateurs et aux professionnels de la peinture espagnole à partager les réflexions que pourraient leur inspirer ces œuvres.
Contact : ponsin.ext@culture.gouv.fr
Vous mentionniez une inscription au revers de l’une d’elles avec un nom je crois ?
Effectivement. Au revers de la toile représentant « Le Baiser de Judas » se trouve l’inscription suivante : D Joseph Contreras es este con los 15 cuadros qe componen esta Pasion. Si le rentoilement a été respecté lors des restaurations, alors cette inscription nous donnerait un indice sur l’auteur de ces toiles…