Cycle de conférences : « Morphée. Rêves et rêveries d’artistes. Victor Stoïchita : La Pharmacie de Goya »

Capture d’écran 2013-11-04 à 08.44.32JEUDI 28 NOVEMBRE 2013 – SALLE VASARI

VICTOR STOÏCHITA (université de Fribourg), La Pharmacie de Goya

En 1779, Goya acheta une maison dans la calle del Desengaño, dans le vieux centre de la capitale espagnole. C’est là que vingt ans plus tard, il se décida à mettre en vente, en régie propre, la célèbre série des Caprices, dans la droguerie qui se trouvait au rez-de-chaussée de sa propre maison. Dans les étapes préparatoires qui menèrent des premiers essais de frontispice des Songes à la version finale du célèbre Caprice 43, Goya semble avoir nuancé voire inversé ses intentions premières, centrées initialement sur l’influence de l’astre nocturne sur les songes, en préférant en dernière instance la réflexion sur le rapport de l’imaginaire à l’état de « lune sèche », dominant dans le monde des Caprices. L’exposé se propose de réinterroger les significations du « nocturnisme » du cycle des Caprices et ses rapports au symbolisme du rêve au XVIIIsiècle.

Cycle de conférences, Galerie Colbert Auditorium, salle Perrot ou salle Vasari, de 18h00 à 20h00
Responsables scientifiques  Luisa Capodieci (Université Paris 1/HiCSA), Virginie Leroux (Université de Reims-IUF), Pascal Rousseau (Université Paris 1/HiCSA), Pierre Wat (Université Paris 1/HiCSA)

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