Dallas Diary ou le journal de Dallas

Une chronique sur l’art hispanique à Dallas ? Pourquoi cette cité plutôt qu’une autre aux Etats-Unis ? Les lecteurs d’Aficion y trouveront-ils matière à une riche actualité ?
Le tableau de quelques institutions de Dallas et Fort Worth, les deux principales villes de la Métroplex, permettra d’en juger.

Le Meadows Museum, musée d’université installé sur le campus de la Southern Methodist University, SMU,est largement dévoué à l’art hispanique. Fondé en 1962, grace à Algur Meadows par le biais de la Meadows Foundation que ce dernier avait dotée, le musée à ouvert ses portes en 1965. Les collections sont particulièrement riches en peintures espagnoles que ce soit des oeuvres du Gréco, de Velasquez, Ribera, Murillo, Goya, Miró ou Picasso pour ne citer que quelques grands noms. La collection d’estampes, les sculptures forment des ensembles tout aussi remarquables. Les collections grandissant rapidement, un nouveau bâtiment s’est ouvert en 2001. Il est précédé d’une spectaculaire sculpture de Santiago Calatrava.
La seconde institution par l’importance de ses collections hispaniques est sans aucun doute le Dallas Museum of Art. Si la collection d’art espagnol au sens strict ne peut rivaliser avec celle du Meadows, ses collections d’art latino-américain, art colonial, moderne et contemporain, sont remarquables. L’art mexicain, avec des œuvres de Rufino Tamayo, de Diego Rivera ou du plus contemporain Gabriel Orozco, y est bien représenté.
Toujours à Dallas le Latino Cultural Center est la plus visible des institutions de la communauté hispanique. Le bâtiment très coloré est dù aux architectes mexicains Ligoretta & Ligoretta. Sans collections il est avant tout un lieu d’expositions.
Ces mêmes architectes ont construit le Fort Worth Museum of Science and History preuve supplémentaire de l’influence grandissante de la culture mexicaine dans l’agglomération qui s’achemine rapidement vers ce que l’on appelle aux Etats-Unis les villes à minorités majoritaires.
Enfin dernière des institutions culturelles dont il faut signaler les collections hispaniques le Kimbell Museum à Fort Worth, avec des chefs d’œuvres de Murillo, Velasquez ou Goya. Il faut probablement conclure cette première esquisse des hispanismes de Dallas par la présence dans la ville d’hispanisants de renom que ce soient des professeurs d’université, des historiens d’art indépendants ou des conservateurs.
Nous reviendrons prochainement et de manière illustrée sur les richesses ou l’actualité de Dallas.
Olivier Meslay
Interim Director, Senior curator of European and American Art, The Barbara Thomas Lemmon curator for European Art.
Dallas Museum of Art

1 comment to Dallas Diary ou le journal de Dallas

  • William B. Jordan

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    Bill Jordan

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